Alerte à la bombe à l’Université d’Artois à Arras : quand la répétition engendre la lassitude

Alerte à la bombe à l’Université d’Artois à Arras : quand la répétition engendre la lassitude

L’évacuation de l’université d’Artois à Arras : C’est une situation qui se répète depuis quelques mois et qui commence à peser sur les épaules du personnel et des étudiants. Lundi 8 janvier, notre campus a subi sa quatrième alerte à la bombe depuis octobre.

« Ça devient lassant »

Les alertes à la bombe sont-elles en train de devenir monnaie courante ? La question peut légitimement se poser pour les membres de la communauté universitaire d’Artois, habitués désormais à ces évacuations soudaines et souvent inattendues. Entre inquiétude et exaspération, un sentiment de frustration semble gagner certains étudiants. Pour rappel, ces derniers avaient déjà été confrontés au phénomène en octobre dernier, peu après l’assassinat d’un professeur de lettres : depuis lors, les alertes ne cessent de se succéder.

Des conséquences sur le déroulement des cours

  • Fermeture temporaire des locaux.
  • Report ou annulation des examens prévus.
  • Surcoût lié aux interventions des forces de l’ordre.

Outre la perte de temps occasionnée par le processus d’évacuation, de nombreuses autres conséquences découlent de ces alertes répétées. Des matières sont inévitablement laissées de côté tandis que les cours sont suspendus et l’accès interdit aux locaux. Il en va également de l’organisation des examens prévus qui doit être repensée et adaptée en fonction des circonstances. Enfin, le coût engendré par les interventions des forces de l’ordre n’est pas négligeable.

Une situation qui interroge

On ne peut s’empêcher de se poser plusieurs questions face à cet enchaînement d’alertes à la bombe : quelles sont les détracteurs de ces fausses alertes ? Que cherchent-ils à accomplir en créant ce climat anxiogène ? Aucune piste n’est encore véritablement à privilégier pour l’instant, mais force est de constater que cela nuit grandement au bon fonctionnement de notre université et aucun effort ne doit être épargné afin de mettre un terme à cette situation. Si les auteurs de ces canulars souhaitaient semer le trouble au sein de la communauté universitaire, ils ont réussi leur coup.

Au-delà de l’Université d’Artois à Arras

Il est intéressant de noter que ces alertes à la bombe ne touchent pas seulement notre campus. Le 8 janvier dernier, par exemple, une situation similaire perturbait le déroulement des activités sur le site du campus Pont-de-Bois de l’Université de Lille qui a été évacué après avoir été visé par une alerte à la bombe également.

Quelles solutions pour mettre fin à cette spirale ?

Le dialogue et l’information semblent être les maîtres-mots pour ramener le calme et rassurer les étudiants ainsi que tout le personnel concerné. Dans ce contexte, une collaboration étroite entre les différentes instances de l’université et les forces de sécurité est primordiale pour limiter au maximum les potentielles répercussions négatives engendrées par ces évacuations. Il convient dès lors de travailler main dans la main pour adopter un système sécuritaire efficace qui puisse prévenir et contrer toute nouvelle menace en mettant l’accent sur la notion de collaboration tripartite (universités, gouvernement, forces de l’ordre).

Au travail vers une solution pérenne et partagée

Il est temps pour nous tous – personnels, étudiants, parents, et médias – de prendre conscience de l’enjeu que représente ces fausses alertes à la bombe et de réaliser qu’il s’agit d’une situation inacceptable. La priorité doit être accordée à la préservation de notre environnement d’apprentissage et à la garantie de la sécurité des personnes qui fréquentent les établissements supérieurs. Que cela soit clair : nous ne sommes pas uniquement déterminés à trouver des solutions temporaires, mais bien à incarner concrètement nos valeurs, celles de notre université. Espérons que cette situation se résorbe au plus vite et que le campus de l’Université d’Artois à Arras retrouve sa sérénité.